Quelques chansons pour les débutants

Choisissez dans la liste ci-dessous... Les étoiles désignent la difficulté...
Reportez-vous à la grille des accords pour ceux que vous ne connaissez pas.
Désolé pour les puristes : ces chansons ont été volontairement allégées!
Dans un premier temps, si un accord vous embête, n'hésitez pas à le simplifier : ne gardez que ce qui est nécessaire, soit le nom de l'accord et s'il est majeur ou mineur...

Par exemple, La7 peut se jouer en La si vous préférez. Un Mi9m se transformera en Mim.


Je l'aime à mourir : Francis Cabrel *****
C'était l'hiver : Francis Cabrel **
Hexagone : Renaud *
Stand by me : Ben E. King ***
Cotton Fields ***
Armstrong : Claude Nougaro **
Le gorille : Georges Brassens *

Si vous manquez de partitions, je vous invite à aller voir un site superbe : "Brassens et copains


Je l'aime à mourir
Francis Cabrel
      Do
Moi je n'étais rien mais voilà qu'aujourd'hui
    Mim
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits
                Lam
Je l'aime à mourir
        Rém
Vous pouvez détruire tout ce qui vous plaira
        Fa                            Sol
Elle n'a qu'à ouvrir l'espace de ses bras
                    Do
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire
                    Lam
Je l'aime à mourir

          Do
Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
        Mim
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier
                Lam
Je l'aime à mourir

        Rém
Elle a ti des ponts entre nous et le ciel
            Fa                         Sol
Et nous les traversons à chaque fois qu'elle
                    Do
Ne veux pas dormir, ne veux pas dormir
                    Lam
Je l'aime à mourir

                Mi                    Do
Elle a dû faire toute les guerres
Sol                           Do
   Pour être si forte aujourd'hui
                Mi                        Lam
Elle a dû faire toutes les guerres
Fa                                      Do
De la vie… Et l'amour aussi

      Do
Elle vit de son mieux son rêve d'opaline
        Mim
Elle danse au milieu des forets qu'elle dessine
                    Lam
Je l'aime à mourir

        Rém
Elle porte des rubans qu'elle laisse s'envoler
                Fa                                Sol
Elle me chante souvent que j'ai tord d'essayer
               Do
De les retenir, de les retenir
                  Lam
Je l'aime à mourir

                Do
Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
            Mim
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois
                Lam
Je l'aime à mourir

            Rém
Je dois juste m'asseoir je ne dois pas parler
            Fa                                    Sol
Je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer
                    Do
Je lui appartenir, de lui appartenir
                Lam
Je l'aime à mourir

                Mi                    Do
Elle a dû faire toute les guerres
Sol                           Do
   Pour être si forte aujourd'hui
                Mi                        Lam
Elle a dû faire toutes les guerres
Fa                                      Do
De la vie… Et l'amour aussi

      Do
Moi je n'étais rien mais voilà qu'aujourd'hui
    Mim
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits
                Lam
Je l'aime à mourir
        Rém
Vous pouvez détruire tout ce qui vous plaira
        Fa                            Sol
Elle n'a qu'à ouvrir l'espace de ses bras
                    Do
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire
                    Lam
Je l'aime à mourir



C'était l'hiver
Francis Cabrel
Mim                                            Ré
Elle disait, j'ai déjà trop marché
                                                  Do
Mon coeur est déjà trop lourd de secrets
                        Mim
Trop lourd de peine...

Mim                                        Ré
Elle disait je ne continue plus
                                           Do
Ce qui m'attends, je l'ai dé vécu
                      Mim
C'est plus la peine

Sol                                              Ré
Elle disait que vivre était cruel
                                            Mim
Elle ne croyait plus au soleil
                                 Ré
Ni au silence des églises
Mim                                                  Ré
me mes sourires lui faisait peur
                                      Do             Mim
C'était l'hiver dans le fond de son coeur

Mim                                             Ré
Le vent n'a jamais été plus froid
                                           Do
La pluie plus violente que ce soir là
                           Mim
Soir de ses vingt ans

Mim                                         Ré
Le soir où elle a éteind le feu
                                Do
Derrière la facade de ses yeux
                 Mim
Dans un éclair blanc

Sol                                           Ré
Elle a sûrement rejoint le ciel
                                        Mim
Elle brille à côté du soleil
                                         Ré
Comme les nouvelles églises
Mim                                                Ré
Mais si depuis ce soir là je pleure
                                                  Do             Mim
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur




Hexagone
 Renaud
Mim
   Ils s'embrassent au mois de janvier

Car une nouvelle année commence

Qui depuis des éternités
                                                Ré
N'a pas tellement changé la France
 

Passe les jours et les semaines

Y'a qu'le décor qui évolue

La mentalité est la même
                                            Mim
Tous des tocards tous des faux-culs

Ils sont pas lours en février

A se souvenir de Charonne

Des matraqueurs assermentés
                                        Ré
Qui fignolèrent leur besogne
 

La France est un pays de flic

A tous les coins d'rue y'en à cent

Pour faire régner l'ordre public
                                      Mim
Ils assassinent impunément
 

Lorsqu'on exécute au mois d'mars

De l'autre côté des Pyrennées

Un anarchiste du pays basque
                                              Ré
Pour lui apprendre à s'révolter
 

Ils crient ils pleurent et ils s'indignent

De cette immonde mise à mort

Mais ils oublient qu'la guillotine
                                                  Mim
Chez nous aussi fonctionne encore

                                                  Ré
Etre né sous l'signe de l'hexagone
                                                               Mim
C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment
                                            Ré
Et le roi des cons sur son trône
                                              Mim
J'parierais pas qu'il est allemand

On leur à dit au mois d'avril
A la télé dans les journaux
De pas ce découvrir d'un fil
Le printemps c'est fait pour bientôt

Les vieux principes du seizième siècle
Et les vieilles traditions débiles
Ils les appliquent tous à la lettre
Ils font pitié ces imbéciles

Ils se souviennent au mois de mai
D'un sang qui coula rouge et moir
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'histoire

J'me souviens surtout d'ces moutons
Effrayés par la liberté
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité

Ils commémorent au mois de juin
Un débarquement d'Normandie
Ils pensent au brave soldat ricain
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui

Ils oublient qu'à l'abri des bombes
Les français criaient "Vive Pétain"
Qu'ils étaient bien planqués à Londres
Qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin

Etre né sous l'signe de l'hexagone
C'est pas la gloire en vérité
Et le roi des cons sur son trône
Me dîtes pas qu'il est portugais

Ils font la fête au mois d'juillet
En souvenir d'une révolution
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation

Ils s'abreuvent de bals populaires
Feux d'artifices et de flonflons
Ils pensent oublier dans la bière
Qu'ils sont gouvernés comme des cons

Au mois d'août c'est la liberté
Après une longue année d'usine
Ils crient "Vive les congés payés"
Ils oublient un peu la machine

En Espagne, en Grèce ou en France
Ils vont pollue toutes les plages
Et par leur unique présence
Abimer tous les paysages

Lorsqu'en Septembre on assassine
Un peuple et une liberté
Au coeur de l'amérique latine
Ils sont pas nombreux à gueuler

Un ambassadeur se ramène
Bras ouverts il est accueilli
Le fascisme c'est la gangraine
A Santiago comme à Paris

Etre né sous l'signe de l'hexagone
C'est vraiment pas une synécure
Et le roi des cons sur son trône
Il est français, ça j'en suis sûr

Finis les vendanges en Octobre
Le raisin fermente en tonneaux
Ils sont très fiers de leurs vignobles
Leurs côtes du Rhône et leur Bordeaux

Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger
Leur pinard et leur camembert
C'est leur seule gloire à ces tarés

En Novembre au salon d'l'auto
Ils vont admirer par milliers
L'dernier modèle de chez Peugeot
Qu'ils pourront jamais se payer

La bagnole, la télé, l'tiercé
C'est l'opium du peuple de France
Lui supprimer c'est le tuer
C'est une drogue à accoutumance

En Décembre c'est l'apothéose
La grande bouffe et les petits cadeaux
Ils sont toujours aussi moroses
Mais y'a d'la joie dans les ghettos

La Terre peut s'arreter de tourner
Ils rateront pas leur reveillon
Moi j'voudrais tous les voir crever
Etouffés de dinde aux marrons

Etre né sous l'signe de l'hexagone
On peut pas dire qu'ce soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône
Y'aurait cinquante millions de prétendants



Stand by me
 B.E.King
Sol7                Do
   When the night has come
Lam
   And the land is dark
                Fa              Sol                 Do
And the moon is the only light we see

                                            Lam
No I won't be afraid, no I won't be afraid
           Fa                 Sol                    Do
Just along, as you stand, stand by me
 

So darling, darling, stand by me
      Lam                    Fa     Sol                     Do
Oh stand by me, oh stand,    stand by me   stand by me

If the sky that we look upon
Lam
   Should tumble and fall
                Fa                      Sol                       Do
All the mountains should crumble onto the sea

                                            Lam
I won't cry, I won't cry, no I won't shed a tear
           Fa                 Sol                    Do
Just along, as you stand, stand by me
 

So darling, darling, stand by me
      Lam                    Fa     Sol                     Do
Oh stand by me, oh stand,    stand by me   stand by me



Cotton Fields
 Creedence Clearwater Revival
Sol
   When I was a little bitty baby
                              Do                    Sol
My mama would rock me in the cradle,
                                                    Ré
In them old cotton fields back home;

            Sol
It was down in Louisiana,
                      Do                    Sol
Just about a mile from Texarkana,
              Ré                                Sol
In them old cotton fields back home.

                            Do
Oh, when them cotton bolls get rotten
                 Sol
You can't pick very much cotton,
              Ré                                Sol
In them old cotton fields back home.

            Sol
It was down in Louisiana,
                     Do                    Sol
Just about a mile from Texarkana,
              Ré                                Sol
In them old cotton fields back home.



Armstrong
Claude Nougaro


Lam           Mi     Lam       Rém
Armstrong, je ne suis pas noir,
Lam       Mi        Lam
Je suis blanc de peau
Lam           Mi        Lam     Rém
Quand on veut chanter l'espoir,
Lam         Mi      Lam
Quel manque de pot.
                                          Rém
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau,
Lam   Mi  Lam    Rém
Rien, rien, rien ne luit là-haut
Lam
Les anges... zéro
               Mi        Lam
Je suis blanc de peau

Armstrong, tu te fends la poire,
On voit toutes tes dents.
Moi, je broie plutôt du noir,
Du noir en dedans.
Chante pour moi, Louis, oh oui !
Chante, chante, chante ça tient chaud
J'ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau

Armstrong, la vie, quelle histoire !
C'est pas très marrant.
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc,
On voit surtout du rouge, du rouge
Sans, sans, sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi,
Noir ou blanc de peau.

Armstrong, un jour, tôt ou tard,
On n'est que des os...
Est-ce que les tiens seront noirs ?
Ce serait rigolo.
Allez Louis, alléluia !
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc
Sont ressemblants
Comme deux gouttes d'eau
Oh yeah



Le gorille
 Georges Brassens
           Ré
C'est à travers de larges grilles
                                       La7
Que les femelles du canton

Contemplaient un puissant gorille,
                                           Ré
Sans souci du qu'en-dira-t-on

Avec impudeur, ces commères
                                                     La7
Lorgnaient même un endroit précis

Que, rigoureusement ma mère
                                        Ré
M'a défendu d'nommer ici
                 Ré La7 Ré La7 Ré La7 Ré
Gare au gori.......................lle !

Tout à coup, la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre on n'sait pourquoi (je suppose
Qu'on avait du la fermer mal)
Le singe, en sortant de sa cage
Dit « c'est aujourd'hui que j'le perds »
Il parlait de son pucelage
Vous avez deviné, j'espère
Gare au gorille !

L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu : « Nom de nom !
C'est assommant car le gorille
N'a jamais connu de guenon »
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux
Gare au gorille !

Celles-là même qui, naguère
Le couvaient d'un oeil décidé
Fuirent, prouvant qu'ell's n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte
Bien des femmes vous le diront
Gare au gorille !

Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobent
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat
Gare au gorille !

« Bah ! soupirait la centenaire
Qu'on puisse encore me désirer
Ce serait extraordinaire
Et, pour tout dire, inespéré »
Le juge pensait, impassible
« Qu'on me prenne pour une guenon
C'est complètement impossible »
La suite lui prouva que non
Gare au gorille !

Supposez que l'un de vous puisse être
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu'une alternative pareille
Un de ces quatres jours, m'échoie
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix
Gare au gorille !

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l'esprit
Lors, au lieu d'opter pour la vieille
Comme aurait fait n'importe qui
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis
Gare au gorille !

La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable
Ça nous aurait fait rire un peu
Car le juge, au moment suprême
Criait : « Maman », pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel le jour même
Il avait fait trancher le cou
Gare au gorille !


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